Sous-personne
D
Décolonisation Des accroires Désenchantement Devoir de mémoire Dictature de Pinochet au Chili Diglossie Discrimination Disparaître/disparu·e DysphorieI
Identité transculturelle Île de la Tortue Ilnu-aimun, Innu-aimun Indien, Indienne Intersectionnalité Intertextualité IntoléranceP
Patriarcat Pensionnats Personne exilée Personne migrante Porteurs Pullman Prairies canadiennes Préjugé Premiers Peuples Prose poétiqueQ
QueerDéfinition spécifique au livre
Le contrat racial par Charles W. Mills
Au Canada, avec la Loi de 1867 sur l’Amérique du Nord britannique, seul un homme était considéré comme une personne, les femmes ne pouvant donc pas prendre pleinement part à la vie politique ou aux affaires de l’État 1 1 Gouvernement du Canada, « Journée de l’affaire “personne” », https://femmes-egalite-genres.canada.ca/fr/commemorations-celebrations/mois-histoire-femmes/journee-affaire-personne.html (octobre 2023). . Dans Le contrat racial, les sous-personnes sont les personnes de couleur, ou de manière plus large, les non-Blancs. Ce sont « des entités humanoïdes qui, en raison de leur phénotype/généalogique/culture racial(e), ne sont pas pleinement humaines et se voient accorder un régime différent et inférieur de droits et libertés » (p. 102). Mills utilise le concept de sous-personne pour expliquer comment le système a pu justifier la domination, l’expropriation et l’exploitation d’individus.
- 1 Gouvernement du Canada, « Journée de l’affaire “personne” », https://femmes-egalite-genres.canada.ca/fr/commemorations-celebrations/mois-histoire-femmes/journee-affaire-personne.html (octobre 2023).