Jean Sioui

Yändata’ L’éternité au bout de ma rue

Yändata’L’éternité au bout de ma rue
Yändata’L’éternité au bout de ma rue

Publication

Publication : Wendake, Québec : Éditions Hannenorak, 2021
Yändata’L’éternité au bout de ma rue
ISBN: 978-2-923926-88-9

Description : 164 pages
Type de document : Livre imprimé
Niveau : 2e cycle du secondaire, Collégial

Biographie

Auteur wendat de la communauté de Wendake, Jean Sioui est né en 1948. Poète, romancier, mentor, il quitte Wendake pour vivre sur une ferme. À l’âge de cinquante ans, il revient dans sa communauté.

Depuis 2006, il occupe une place auprès du Conseil des Arts du Canada en tant que mentor auprès des écrivains et écrivaines autochtones en début de carrière. En 2010, avec son fils Daniel Sioui, il fonde les Éditions Hannenorak, maison d’édition qui fait rayonner les littératures des Premiers Peuples au Québec.

Figure incontournable des littératures des Premiers Peuples, ses œuvres donnent à lire son amour de la nature et des siens.

Jean Sioui - Crédit Louise Leblanc
Photo: Louise Leblanc

Extrait

Souvent, du perron de la maison, je humais toute cette odeur qui nous appartenait. La vie grouillante de ce monde familier m’entraînait dans une longue rêverie. J’imaginais mon grand-père qui revenait à la maison avec plein d’histoires à raconter. Des histoires qui parlaient de l’ancien temps. Des histoires de mon arrière-grand-père, qui savait vivre des mois en forêt avec presque rien. Des histoires de mon arrière-grand-père, qui, sous la tente, entretenait le feu et veillait sur le bébé, mon grand-père, en attendant que son mari revienne avec un peu de gibier. Des histoires des anciens qui se faisaient déloger de leurs terres au profit du progrès. L’histoire des Quarante Arpents que mon grand-père avait dû quitter en transportant dans une grosse brouette vers une autre réserve le bois de sa petite maison, qu’on lui avait volée.

L’histoire de ma famille.

Le monde de ma rue s’identifiait honorablement entre eux par le nom de leurs shops. Picard les canots. Lainé les raquettes. Sioui les bottes en loup-marin. Bastien les mocassins. Des gens habiles. Des gens de survie. Tous les gens de ma rue salivaient à l’odeur douce de la banique, de la sagamité et de cette parenté serrée fort entre les petites maisons alignées dans le parfum particulier des voisins. Chacun faisait sa vie dans le yändata’s qu’ils construisaient dans la culture des anciens. Sans jamais oublier qui ils étaient. Sans jamais renier la lignée de leurs ancêtres.

Quand je déambule dans les rues empoisonnées des grandes villes, je cherche l’odeur de ma rue. Une rue remplie des cris des enfants, des chants des femmes, des rires des hommes et de la parole du travail. Une odeur de vie en réserve.

Yändata’. L’éternité au bout de ma rue, 95-96 (2021)

Résumé de l’œuvre

Yändata’. L’éternité au bout de ma rue propose une plongée dans les souvenirs de l’auteur, Jean Sioui. L’œuvre est une incursion dans la vie de Sioui. Par la figure du yändata’, terme wendat pour village, il visite les lieux de son enfance et brosse le portrait de membres de la communauté. Dans la douceur et dans l’amour, l’auteur se remémore sa famille, ses amis et ceux et celles qui ne sont plus. À la tendresse de la mémoire se bute la douleur de l’histoire. Les blessures liées à l’histoire coloniale et au passé sont évoquées, mais dans un regard toujours porté vers l’avenir. Les liens au territoire, aux traditions et aux autres portent les personnages vers un ailleurs marqué par l’amour et l’espoir. C’est l’idée de panser les blessures d’une mémoire collective par la mise en mots.

L’auteur invite le lectorat à se promener à travers les rues, les maisons et les odeurs de son yändata’, de sa communauté qu’il porte en lui au quotidien. C’est l’immensité d’un village dans le cœur d’un homme.

Situer l’œuvre

Yändata’. L’éternité au bout de ma rue est une œuvre qui est associée au corpus des littératures des Premiers Peuples. Les œuvres écrites par des écrivains et des écrivaines devraient être considérées comme faisant partie d’une littérature autonome, et ce, même si, dans l’objectif de les étudier dans les classes, elles peuvent être considérées comme des œuvres de la littérature québécoise. Dans une optique de décolonisation des cours et des savoirs, il serait pertinent d’étudier l’œuvre comme partie intégrante de la littérature wendate, une littérature à part en soi. Ainsi, une réflexion portant sur le corpus québécois tel qu’enseigné encore majoritairement dans les cours peut être développée. Dans une volonté de renversement de la posture dominante,
le concept de littérature québécoise est déconstruit pour mettre de l’avant les littératures des Premiers Peuples qui existent depuis des siècles déjà. C’est aussi l’occasion de réfléchir à la place des traditions orales dans un milieu littéraire qui peut être porté à placer l’oralité après l’écrit.

Le recueil de nouvelles s’inscrit dans une écriture du fragment, où chaque chapitre constitue sa propre histoire tout en faisant partie d’un récit collectif. Il est donc intéressant d’aborder le principe de l’écriture fragmentaire. 

De façon générale, deux lieux sont au cœur de l’œuvre: le territoire et son immensité ainsi que le yändata’ (Wendake, le village dans lequel l’auteur a grandi). Dans le village, le lectorat est invité à traverser les portes de nombreuses maisons et de magasins. Le temps de l’œuvre alterne du présent au passé de l’auteur, donc de la deuxième moitié du 20e siècle à aujourd’hui. Toutefois, les souvenirs relatés renvoient parfois à des événements plus lointains, comme des expéditions dans le territoire. 

Yändata’. L’éternité au bout de ma rue se distingue par le fait qu’elle s’inscrit dans la riche histoire de la littérature wendate. Jean Sioui montre la richesse d’une écriture marquée par les traditions, le désir de transmission et une vision wendate du monde.

Les histoires présentes dans le recueil de Sioui permettent un dialogue avec une histoire coloniale, celle du Québec. L’auteur se remémore des événements qui mettent de l’avant un pan longtemps oublié de l’histoire des Premières Nations, celle de la colonisation. À mots couverts, des enjeux de racisme, de maltraitance, d’abus de pouvoir sont dénoncés. Dans Yändata’ : L’éternité au bout de ma rue, les nombreux portraits des personnages montrent que le village est un lieu habité par plusieurs et que les environs du village le sont autant. Les Blancs côtoient les Wendats, les religieux côtoient les enfants et les aînés côtoient les familles.

Thématiques – Enjeux

Trois thématiques sont explorées dans le présent guide: la notion de territoire, l’identité et le devoir de mémoire ainsi que la famille et la solidarité.

 1. La notion de territoire

Dans l’œuvre, le territoire occupe une place essentielle dans le quotidien du narrateur et des personnages. C’est un lien fort qui est représentatif de la conception du monde chez les Premiers Peuples, c’est une relation de réciprocité. Le territoire est un lieu de ressourcement, un endroit où les personnages redeviennent eux. Il est pertinent de le considérer comme un personnage en soi tant le territoire est au cœur des expériences.

L’activité proposée s’inscrit dans une approche expérientielle des savoirs. C’est une activité différente et qui peut paraître déstabilisante, c’est l’effet recherché. L’objectif d’apprentissage est, dans un premier temps, d’interpréter le rapport au territoire pour ensuite, distinguer les éléments propres à la notion de territoire dans Yändata’. L’éternité au bout de ma rue.

Dans un contexte hors de la salle de classe (idéalement, dans un lieu dans la nature), invitez la classe à réfléchir à l’environnement qui les entoure. Demandez aux étudiant.e.s de décrire ce qu’ils/elles voient, ressentent. Portez une attention particulière aux sons, aux odeurs, aux couleurs, à la faune et à la flore. Invitez les étudiants et étudiantes à réfléchir à un souvenir qu’ils et elles associent au moment présent. Cet exercice de contextualisation permet un premier contact avec l’importance de tenir compte de l’environnement et des effets possibles de ce dernier sur une personne.

De retour en classe, voici deux questions qui peuvent être posées au groupe

Quelle place occupe la notion de territoire dans l’œuvre de Sioui ? Il s’agit ici d’inviter les étudiant.e.s à réfléchir à la conception du territoire dans la vision wendate du monde. 

Dans une activité de retour en petites équipes, demandez à chacun des membres de l’équipe de partager sa réponse. Les étudiant.e.s sont, par la suite, invité.es à réfléchir aux différentes représentations du territoire dans l’œuvre. Un retour en grand groupe est fait et l’enseignant.e demande aux équipes de venir inscrire des éléments de réponse au tableau. L’objectif est de favoriser les échanges et les discussions sur l’importante place du territoire dans l’œuvre de Sioui. 

Si le territoire était un personnage de l’histoire, quel portrait en dresseriez-vous?

Dans son recueil, Sioui pose un regard aimant sur le territoire, c’est une partie intégrante des personnages. Le rapport entretenu entre les Premières Nations en est un de partage, ce n’est pas une relation de pouvoir entre homme et territoire. En équipe, les étudiant.e.s échangent entre eux sur la question et doivent expliquer à tour de rôle le portrait qu’ils.elles ont fait du territoire. Chaque fois, les élèves doivent appuyer leurs propos de passages du texte, c’est donc une analyse concrète.

2. L’identité et le devoir de mémoire

Yändata’. L’éternité au bout de ma rue pose un regard critique, bien qu’il soit souvent relégué au deuxième plan, sur l’histoire coloniale. Plutôt que de porter une attention particulière sur les conséquences du colonialisme sur sa communauté, Sioui s’intéresse aux beautés de son yändata’. 

Pour l’enseignant.e  faire analyser la façon dont l’auteur intègre la notion de transmission dans son œuvre est une activité pédagogique particulièrement intéressante.

Voici deux questions d’analyse qui peuvent guider les réflexions des étudiant.e.s:

Après avoir lu la présentation en exergue, « En toute réserve », de l’auteur (page 7), relevez des passages qui appuient l’idée que l’écriture est un moyen de réappropriation et de raconter sa propre histoire pour Sioui.

En travaillant un passage précis, l’enseignant.e invite à poser un regard critique sur les termes choisis, sur le vocabulaire utilisé. C’est un travail de la langue et d’analyse des mots. Par exemple, le fait d’avoir à expliquer pourquoi l’auteur choisit de se désigner comme « pupille de l’État » (page 17) impose une réflexion sur la Loi sur les Indiens et les inégalités qui perdurent encore aujourd’hui. Pour alimenter les propos des étudiant.e.s  l’enseignant.e peut travailler différentes ressources en classe (Laissez-moi raconter l’histoire crochie, Décoloniser l’histoire, etc.).

En quoi la mise en mots du yändata’ de Sioui est un acte de transmission à la fois pour le lectorat québécois que pour le lectorat autochtone? Quelles différences dans les intentions peuvent être relevées?

Dans une formule de table ronde, l’enseignant.e invite la classe à se pencher sur la question précédente. En réfléchissant à l’intention de lecture, ce peut aussi être l’occasion de réfléchir à la notion d’horizon d’attente. Les étudiant.e.s peuvent être confronté.es à leurs propres attentes qui ne sont peut-être pas fondées. Les étudiant.e.s sont invité.e.s à penser la littérature comme une prise de parole, un point de vue par rapport à un phénomène de société.

3. La famille et la solidarité

Yändata’. L’éternité au bout de ma rue pose un regard sur le rapport à l’autre parce que l’œuvre met en lumière plusieurs relations entre différents personnages. Les rapports intergénérationnels sont mis de l’avant par les souvenirs qui sont évoqués. 

À partir de l’analyse de personnages précis, les élèves peuvent réfléchir aux valeurs retrouvées dans la communauté. 

Voici deux exemples de questions qui peuvent être posées en classe. Dans les deux cas, il est possible de faire travailler les étudiants et étudiantes en équipe ou non, selon les besoins et les dynamiques

Faites l’analyse de la relation entre le narrateur et quelques figures masculines importantes (son père et son frère, par exemple) et montrez en quoi celle-ci est partie intégrante du quotidien du narrateur.

Cette activité demande à ce que les étudiant.e.s  dégagent des thèmes liés aux personnages du père et du frère. Les élèves doivent organiser leurs pensées de sorte pour rendre compte de leur compréhension de lecture. C’est l’idée de reconstruire des relations à partir de différents extraits.

Les femmes occupent une place centrale dans l’œuvre de Sioui. Quels sont les thèmes qui pourraient définir les différents personnages féminins?

Cette question d’analyse amène les élèves à réfléchir aux rapports entre hommes et femmes de manière générale. Cette activité s’inscrit dans l’objectif de comprendre la place prépondérante des femmes dans le yändata’. Elles sont des figures aimantes, bienveillantes et présentes pour les leurs. Le recueil de Sioui aborde les rôles que ces femmes ont eus, à la fois pour la communauté et dans la communauté.

Esthétique de l’œuvre

D’emblée, la forme fragmentaire du recueil est une de ses particularités sur laquelle il est intéressant de s’arrêter. En effet, par le choix même d’une écriture fragmentaire, l’auteur propose plusieurs lectures d’une même œuvre. Yändata’. L’éternité au bout de ma rue peut être considérée et étudiée dans sa globalité comme étant une œuvre dans laquelle l’auteur relate sa vie à travers de nombreux souvenirs et de nombreux personnages, mais elle peut aussi être analysée comme une multitude d’histoires – complètes à leur façon – faisant partie d’un tout.

Le ton intime de l’œuvre offre une proximité au lectorat, comme si ce dernier était amené à déambuler dans les rues du yändata’ d’enfance de Sioui. La narration à la première personne, au « je », donne à lire les peurs, les joies, les douleurs et les déceptions. Les moments en famille renvoient à des instants de bonheur, de complicité et de solidarité. Les nombreuses histoires faisant mention du frère de l’auteur ne peuvent que faire sourire tant l’amour fraternel est ressenti. De plus, le niveau de langue, bien que soutenu, ne pose pas de problèmes à la lecture. Au contraire, la maîtrise de la langue par l’auteur est une force de l’œuvre.

Le rythme de l’écriture est rapide, les phrases courtes participent d’accumulations d’idées qui complètent des souvenirs. L’auteur relate chaque détail; chaque son, chaque branche, chaque pas. C’est une façon de reconstruire une mémoire, de redonner vie à des personnes aimées l’espace d’un instant. Dans un devoir de mémoire, les histoires racontées rappellent celles partagées à table, autour d’une bonne tasse de thé fumant. L’utilisation de différents procédés comme des accumulations renvoyant à la façon dont une personne se souvient de quelque chose. Une mémoire imparfaite, un souvenir qui est reconstruit par association d’idées, par liens entre chaque détail.

L’utilisation d’ellipses participe aussi de la beauté de l’œuvre alors que les événements, les souvenirs, les émotions, les odeurs et les sons sont évoqués. Afin d’analyser le texte de Sioui dans une logique d’authenticité, les figures de style devraient être étudiées avec une certaine ouverture quant à l’interprétation de ces dernières. Par exemple, il est possible de relever des figures de personnification dans l’œuvre, mais c’est aussi l’occasion de réfléchir aux liens entre Premières Nations, nature et territoire. Les enseignant.e.s pourraient décider d’aller au-delà des conceptions occidentales de l’analyse de texte, mais cela s’inscrit dans une posture d’humilité culturelle.

Ressources

Plusieurs ressources peuvent contribuer à une meilleure compréhension des enjeux abordés. En voici quelques-unes en lien avec les trois thématiques abordées dans le présent guide:

Lectures connexes

Fontaine, Naomi, Kuessipan, Montréal, Mémoire d’encrier, 2011. 

Œuvre dans laquelle l’autrice innue porte un regard intime sur sa propre communauté (Uashat). Un roman dont le style fragmentaire peut rappeler celui de Sioui. Œuvre marquée par une certaine nostalgie, c’est tournée vers les siens que Fontaine raconte la communauté de l’intérieur.

Entrevue d’auteur

  • Sioui, Jean, Okia Picard, Yolande et Joséphine, Bacon, « La transmission », Balado littéraire du Salon #3.
    Balado dans lequel les trois invités s’entretiennent avec Julie Collin sur la notion de la transmission. C’est l’occasion d’entendre différents points de vue autour d’une même thématique. 
  • « Entrevue avec Jean Sioui pour son livre « Au couchant de la terre promise », Plus on est de fous, plus on lit, 23 août 2021.
    Segment dans lequel Marie-Louise Arsenault parle de l’importance de la poésie et du processus de création de Jean Sioui. Ressource intéressante pour en apprendre sur l’imaginaire poétique de l’auteur.

Film / documentaire / série télévisée

  • La série télévisée Reservation Dogs (2021…)
    Série télévisée produite par Sterlin Harjo et Taika Waititi, elle met en scène quatre adolescents autochtones de l’Oklahoma dans leur quotidien. Les différentes relations d’amitiés et familiales, les liens avec les traditions et la spiritualité sont au cœur de la série. C’est une façon d’imaginer une autre communauté, un autre village.
  • Le documentaire de Kim O’bomsawin, Je m’appelle humain (2020)
    Documentaire poétique dans lequel est montrée l’immensité du territoire et dans lequel Joséphine Bacon parle de son propre rapport à la poésie. L’idée est de faire réfléchir les élèves à la place de l’écriture comme un moyen de panser les blessures. Le documentaire permet aussi d’en apprendre sur les traditions et sur les cosmogonies des peuples autochtones – plus particulièrement, du peuple innu.

Glossaire global

Yändata’

Village dans lequel l’auteur a grandi. C’est la notion de communauté. Le yändata’ est à la fois délimitée par des frontières physiques, mais principalement par les gens qui y habitent, qui le constituent. Le yändata’ est le lieu dans lequel l’auteur se retrouve, se sent bien.

Autres définitions

Territoire

Lieu physique où le narrateur se sent complet. Les personnages sont sur un même pied d’égalité que le territoire, ce n’est pas pensé dans un rapport de supériorité. Le territoire est un lieu où les personnages retrouvent un sentiment de bien-être. La perte de ce dernier est une grande souffrance.

Autres définitions

Traditions

Coutumes, habitudes qui sont reproduites ou qui ont été perdues. Elles sont au cœur de l’identité des personnages et renvoient au passé. Façons de faire, de vivre et de concevoir le monde chez les Premières Nations.

Autres définitions

Devoir de mémoire

Idée d’après laquelle il y a une histoire qui doit être transmise parce qu’il y a une certaine responsabilité de raconter des événements, des personnes ou même des lieux. L’œuvre de Sioui nomme des événements douloureux (pensionnats, création des réserves, éducation forcée, racisme des Blancs…) par le biais de souvenirs qui sont évoqués tout au long de l’œuvre.

Autres définitions

Crédits

L’Espace de la diversité reconnaît l’aide financière, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de Montréal, de la Société de développement des entreprises culturelles et de la Fondation Lucie et André Chagnon.

  • Conseillère-experte en littérature : Lorrie Jean-Louis 
  • Coordination : Selma Guessous 
  • Recherche et rédaction : Eang Nay Theam 
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