Charles W. Mills

Le contrat racial

Le contrat racial
Le contrat racial

Publication

Montréal, Québec : Mémoire d’encrier, 2023
Le contrat racial
ISBN: 978-2-89712-855-5

Description : 204 pages

Type de document : Livre imprimé

Niveau : Collégial, universitaire

Extrait

« […] l’absence de discussions sur la race et la suprématie blanche dans la plupart des courants de la philosophie morale/politique blanche pourrait donner à penser que la race et le racisme ont été marginaux dans l’histoire de l’Occident. Et cette croyance est renforcée par les conceptualisations dominantes des entités politiques elles-mêmes qui, que ce soit du point de vue dominant d’une démocratie libérale individualiste ou de la vision radicale marxiste minoritaire d’une société de classe, la dépeignent comme étant essentiellement non raciale. Ce n’est pas que les contractualistes dominants ne voient pas le tableau. (Il est effectivement impossible de théoriser sans voir une certaine image.) Ils voient plutôt un tableau actuel (tacite) qui, dans son exclusion ou sa marginalisation de la race et son récit typiquement aseptisé, blanchi et amnésique de l’impérialisme européen et de la colonisation, est profondément lacunaire et trompeur. » (p. 184)

Biographie de l’auteur

Charles W. Mills est un philosophe jamaïco-américain né à Londres en 1951. Professeur émérite d’université, il est reconnu pour ses contributions majeures à la philosophie sociale et politique, en particulier à la théorie politique critique centrée sur la classe, le genre et la race. Mills a publié plus d’une centaine d’articles et plusieurs livres dont From Class to Race (Rowman & Littlefield Publishers, 2003) et Black Rights / White Wrongs (Oxford University Press, 2017). Son premier livre The Racial Contract (Cornell University Press, 1997) est traduit pour la première fois en français par Aly Ndiaye, alias Webster, en 2023. Il a remporté le Gustavus Myers Outstanding Book Award lors de sa publication et le Prix Benjamin E. Lippincott en 2021. Charles W. Mills est décédé en septembre 2021 aux États-Unis. Ses écrits continuent d’inspirer les nouvelles générations dans la lutte pour l’égalité et la justice.  

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Photo: Sam Alcoff

Résumé

Le contrat racial est un ouvrage majeur de la philosophie politique contemporaine qui remet la notion de race au centre des discours théoriques. Mills présente une révision formelle critique du concept philosophique de contrat social 1 1 Ce concept a été développé par plusieurs théoriciens. Mills met l’accent sur quatre d’entre eux : Thomas Hobbes, John Locke, Jean-Jacques Rousseau et Emmanuel Kant. . Son objectif est d’expliquer la genèse de la société, la manière dont la société actuelle est structurée ainsi que la psychologie morale des gens sous l’angle racial. Mills explore les dynamiques complexes des structures de pouvoir historiquement ancrées dans le colonialisme européen, l’impérialisme et l’esclavage racial. Il démontre comment les idéologies racistes de supériorité européenne ont justifié ces systèmes de domination durant des siècles en créant un contrat racial implicite qui désavantage systématiquement les personnes non blanches au profit des personnes blanches. Il examine comment ce contrat racial opère dans les domaines de la justice, de la politique et de l’économie et perpétue les inégalités raciales. Selon Mills, démanteler ces structures racistes doit nécessairement passer d’abord par la reconnaissance de leur existence.

Situer l’œuvre

Mouvements pour la justice raciale 

Le contrat racial a été publié aux États-Unis à la fin du XXe siècle, une période marquée par des débats sur les questions de race, de racisme et de justice sociale. Les années 1950 et 1960 ont vu l’émergence de mouvements pour les droits civiques qui ont abouti à des avancées législatives majeures pour l’égalité des droits raciaux, notamment la loi sur les droits civils de 1964. Cependant, des problèmes de discrimination et d’injustice raciales persistaient, ce qui a continué à alimenter les discussions sur la race. Alors que l’idéologie universaliste de la colorblindness – soit l’idée que l’égalité découlerait du fait de ne pas prêter attention aux différences raciales – est à son paroxysme, Mills publie plusieurs ouvrages qui contestent une telle interprétation. Le contrat racial présente une « philosophie née de la lutte » (p. 16) et s’inscrit directement dans ces mouvements sociaux pour l’égalité des droits civiques et la justice raciale :  

« [j]e [Mills] ne serais pas dans le monde universitaire américain aujourd’hui si ce n’était pas des luttes des Noirs en ce pays. Ce livre est en partie un hommage à ces luttes et, plus généralement, une reconnaissance de la tradition internationale de résistance politique radicale noire qu’elles incarnent. » (p. 201)

Un monde façonné par le colonialisme et l’esclavage  

Mills entre également en dialogue avec l’héritage des systèmes d’esclavage et de colonisation européenne mis en place aux XVe et XVIe siècles. Selon l’auteur, nous vivons dans un monde façonné depuis les 500 dernières années par la domination européenne et la consolidation progressive de la suprématie blanche à l’échelle mondiale. Dans le sillage des manifestations planétaires massives contre le racisme, déclenchées par la mort de George Floyd 2 2 Kristina Roth et Alli McCracken Jarrar, « Justice pour George Floyd : un an de mobilisation mondiale pour la vie des personnes noires et contre les violences policières », https://www.amnesty.org/fr/latest/campaigns/2021/05/justice-for-george-floyd-a-year-of-global-activism-for-black-lives-and-against-police-violence/  (novembre 2023). en 2020, les mouvements tels que Black Lives Matter 3 3 Audrey Célestine et Nicolas Martin-Breteau, « “Un mouvement, par un moment” : Black Lives Matter et la reconfiguration des luttes minoritaires à l’ère Obama », https://www.cairn.info/revue-politique-americaine-2016-2-page-15.htm (novembre 2023). aux États-Unis et d’autres initiatives anti-racistes dans le monde ont mis en lumière l’importance de comprendre et de combattre les structures de pouvoir qui maintiennent les inégalités raciales. Le contrat racial reste d’actualité et fournit des outils conceptuels pour analyser et discuter de ces enjeux.

Thématiques

Le contrat social racialisé  

Mills avance que cet accord contractuel, dans lequel les individus cèdent certains droits en échange de la protection du gouvernement, a été conçu en excluant les personnes de couleur. En posant la blanchité en tant que structure dominante, le contrat social racialisé accepte comme une évidence la hiérarchie de races supérieures et inférieures, maîtresses et sujettes, Blancs et non-Blancs, personnes et sous-personnes, et pour lesquelles des règles différentes s’appliquent : « les sauvages étaient exceptionnels. N’étant pas civilisés par définition, ils étaient à l’extérieur des sanctions à la fois de la moralité et de la loi. » (p. 111) Le contrat racial nie donc le statut de personne à certains individus. C’est ce qui permet d’expliquer la contradiction inhérente du libéralisme des Lumières (XVIIe siècle) qui, tout en proclamant l’égalité des droits, l’autonomie et la liberté pour tous les hommes 4 4 À l’époque des Lumières, ces questions excluaient les femmes d’emblée. Voir Luc Capdevila, Sophie Cassagnes, Martine Cocaud et al.Le genre face aux mutations. Masculin et féminin, du Moyen Âge à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », 2003, p. 265-275. , « a eu lieu en même temps que le massacre, l’expropriation et l’assujettissement à l’esclavage héréditaire » (p. 111). Ces distinctions raciales ont justifié « différents modes d’exploitation des ressources et des peuples à travers le monde au profit de l’Europe : le contrat d’expropriation, le contrat d’esclavage, le contrat colonial » (p. 59).  

Le contrat dit social est donc racialisé, fondé sur l’exclusion, la domination et la déshumanisation. Mills prend le dispositif politique de ce contrat social et tente de l’adapter de manière radicale afin d’y intégrer la race. Le concept de contrat racial est alors utilisé comme métaphore pour décrire comment le racisme est enraciné dans les structures de pouvoir et les institutions actuelles.  

Question 1.1 :

Mills examine les rouages du contrat racial. Expliquez quelles sont les implications du contrat racial sur les espaces urbains et sur les individus.  

Question 1.2 :

Selon Mills, le contrat racial est constamment en réécriture. Expliquez comment il se réécrit encore aujourd’hui.  

Activité 1 :

À partir du traitement de la notion de contrat, comparer Le contrat racial à l’essai Le contrat sexuel 5 5 Carole Pateman, Le contrat sexuel, Paris, La Découverte, 2010 [1988], 379 p. de Carole Pateman. 

Épistémologie de l’ignorance  

Le contrat racial est toujours permis par une « épistémologie de l’ignorance », c’est-à-dire un cadre conceptuel lacunaire et déformé de la réalité. L’histoire de l’impérialisme, du colonialisme, du génocide et la réalité de l’exclusion raciale systémique sont effacées de la mémoire collective. Mills analyse la manière dont les normes de connaissance et de vérité sont influencées par des perspectives blanches, marginalisant ainsi les voix et les expériences des personnes de couleur. À ses yeux, « l’incompréhension, la fausse représentation, l’évitement et l’aveuglement volontaire blancs à propos des questions liées à la race » (p. 53) ont été nécessaires à « la conquête, la colonisation et l’esclavage » (p. 54). Le contrat racial reproduit une « hallucination consensuelle » (p. 53) où le culte de l’oubli, l’évitement et l’automystification deviennent la norme épistémique. C’est un schéma d’aveuglement et d’opacité structuré afin d’établir et de maintenir le système politique blanc. Il se reflète autant sur le plan individuel (soumission, acceptation ou intériorisation du statut de sous-personne, déférence raciale, aversion de soi) que social (négation du passé dans les systèmes d’éducation, « blanchité aveuglante » (p. 18) de la philosophie, hégémonie culturelle). Pour Mills, tant que cette ignorance persiste, « le contrat racial ne sera que réécrit, au lieu d’être complètement déchiré » (p. 197), et la justice continuera d’être limitée à un groupe restreint. 

Question 2.1 :

Expliquez comment Mills déconstruit la « blanchité aveuglante » (p. 18) de la philosophie. 

Question 2.2 :

Mills utilise l’ « indignation » (p. 162) européenne de l’Holocauste juif pour illustrer un exemple de « distorsion cognitive morale » (p. 151). Défendez ou critiquez son argumentaire.   

Activité 2 :

Discutez de moyens pour combattre cette « épistémologie de l’ignorance » en éducation, de l’école primaire à l’université. 

Épistémologie de l’ignorance  

Le contrat racial est toujours permis par une « épistémologie de l’ignorance », c’est-à-dire un cadre conceptuel lacunaire et déformé de la réalité. L’histoire de l’impérialisme, du colonialisme, du génocide et la réalité de l’exclusion raciale systémique sont effacées de la mémoire collective. Mills analyse la manière dont les normes de connaissance et de vérité sont influencées par des perspectives blanches, marginalisant ainsi les voix et les expériences des personnes de couleur. À ses yeux, « l’incompréhension, la fausse représentation, l’évitement et l’aveuglement volontaire blancs à propos des questions liées à la race » (p. 53) ont été nécessaires à « la conquête, la colonisation et l’esclavage » (p. 54). Le contrat racial reproduit une « hallucination consensuelle » (p. 53) où le culte de l’oubli, l’évitement et l’automystification deviennent la norme épistémique. C’est un schéma d’aveuglement et d’opacité structuré afin d’établir et de maintenir le système politique blanc. Il se reflète autant sur le plan individuel (soumission, acceptation ou intériorisation du statut de sous-personne, déférence raciale, aversion de soi) que social (négation du passé dans les systèmes d’éducation, « blanchité aveuglante » (p. 18) de la philosophie, hégémonie culturelle). Pour Mills, tant que cette ignorance persiste, « le contrat racial ne sera que réécrit, au lieu d’être complètement déchiré » (p. 197), et la justice continuera d’être limitée à un groupe restreint. 

Question 2.1 :

Expliquez comment Mills déconstruit la « blanchité aveuglante » (p. 18) de la philosophie. 

Question 2.2 :

Mills utilise l’ « indignation » (p. 162) européenne de l’Holocauste juif pour illustrer un exemple de « distorsion cognitive morale » (p. 151). Défendez ou critiquez son argumentaire.   

Activité 2 :

Discutez de moyens pour combattre cette « épistémologie de l’ignorance » en éducation, de l’école primaire à l’université. 

Esthétique de l’œuvre

Le contrat racial est un essai philosophique axé sur les questions de racisme et d’injustice raciale. Les idées sont présentées et articulées de manière structurée, dans une prose claire et précise. Mills offre une analyse méthodique du contrat racial, en présentant des arguments étayés par des preuves et des exemples qui visent « la vérité, l’objectivité, le réalisme » (p. 193). Pour mettre l’accent sur certaines idées, il présente quelques phrases en italique dans le texte. Bien que l’ouvrage présente un langage académique pour expliquer des concepts complexes, il est aussi conçu pour un grand public. Mills tente de vulgariser ses propos pour rendre les idées accessibles à un lectorat non philosophe (p. 200). 

Le contrat racial revisite, révise et réactualise le concept de contrat. Il puise son inspiration de l’œuvre féministe de Carole Pateman, Le contrat sexuel. Mills remet en question des bases de la tradition philosophique occidentale, et entre donc également en dialogue avec les contractualistes. Il s’appuie sur le travail de philosophes tels que Thomas Hobbes, John Locke, Jean-Jacques Rousseau et Emmanuel Kant pour examiner leur traitement (ou l’absence) de la notion de race dans leurs théories. Mills déconstruit les notions de justice, d’égalité et de liberté pour montrer comment elles sont influencées par le contrat racial. Le contrat racial serait la critique noire d’un univers discursif blanc, au ton ironique, « cool, branché » (p. 196) mais « avant tout savant » (p. 196). Il parle du point de vue de « ceux qui savent, ceux dont la simple présence dans les couleurs de la théorie blanche est une menace cognitive » (p. 196). Il vise à responsabiliser la philosophie analytique sur le plan sociohistorique en offrant un cadre conceptuel qui reconnaît les réalités politiques marquant l’expérience des personnes de couleur dans le monde contemporain.

Ressources

Ressources  

Baillargeon, Stéphane, « Critique de la déraison raciste », Le Devoir, février 2023, https://www.ledevoir.com/lire/780038/critique-de-la-deraison-raciste (octobre 2023). 

Emmanuel-Pierre, Jean, « Contrat social ou contrat de domination blanche ? » [entrevue avec Webster], https://www.youtube.com/watch?v=Gd3o0fvroho (octobre 2023).  

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Lim, Woojin, « ‘The Racial Contract’: Interview with Philosopher Charles W. Mills », Harvard Political Review, octobre 2020, https://harvardpolitics.com/interview-with-charles-w-mills/ (octobre 2023).  

Pateman, Carole, Le contrat sexuel, Paris, La Découverte, 2010 [1988]. 

University of Michigan, « 2020 Tanner Lecture on Human Values – Theorizing Racial Justice – Charles W. Mills », https://www.youtube.com/watch?v=78wzAfQu9Mw (octobre 2023).

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Glossaire

Blanchité

Le fait dappartenir, de manière réelle ou supposée, à la catégorie sociale «Blanc» 6 6 Ligue des droits et libertés, « Blanchité ou blanchitude », https://liguedesdroits.ca/lexique/blanchite-ou-blanchitude/#:~:text=Le%20fait%20dappartenir%2C%20de,e%20%C2%BB%20ou%20%C2%AB%20Arabe%20%C2%BB (octobre 2023). . Pour Mills, la blanchité est un ensemble de relations de pouvoir, un système politico-économique dexclusion et de privilège différencié, voué à la suprématie blanche (p. 166). Elle se distingue de la blancheur qui renvoie à la classification phénotypique/raciale (la couleur de la peau).

Autres définitions

Non-Blanc

« Qui nest pas blanc, qui est dorigine non occidentale, en parlant dune personne ou dune ethnie 7 7 Dictionnaire de la langue française, « Non-blanc », https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/non-blanc (octobre 2023). . » Pour Mills, la « blancheur phénotypique et lorigine européenne nont pas toujours été suffisantes pour accéder à la pleine blanchité » (p. 132). Il existe des Européens « limites » (p. 129) : « les personnes blanches avec un point dinterrogation – les Irlandais, les Slaves, les Méditerranéens, […] les Juifs » (p. 129-130) ou des groupes nonblancs qui, selon les conjonctures, ont été acceptés dans le « club racial » (p. 132) blanc. Mills donne lexemple des Japonais, qui ont été classés, aux fins de lalliance des forces de lAxe durant la Seconde Guerre mondiale, en tant que « Blancs honoraires » (p. 132) ou les Asiatiques aux États-Unis, considérés comme des « minorités modèles », des « Blancs en probation » (p. 132). Ainsi, les « conditions dappartenance à la blanchité sont réécrites au fil du temps, avec des critères changeants prescrits par lévolution du contrat racial » (p. 133).

Autres définitions

Race

Le concept de « race » est une construction sociale et non une réalité, visant à faire une classification entre les soi-disant races humaines 8 8 Amnistie internationale, « Lexique pour lantiraciste », https://amnistie.ca/lexique-pour-lantiraciste (octobre 2023). . Pour Mills, le contrat racial « construit » la race dans une « opposition élémentaire : Blanc contre non-Blanc » (p. 56). « La race est le dénominateur commun conceptuel qui, progressivement, en est venu à déterminer les statuts respectifs à travers le monde en matière de supériorité et dinfériorité, de privilège et de subordination. » (p. 56)

Autres définitions

Sous-personne

Au Canada, avec la Loi de 1867 sur lAmérique du Nord britannique, seul un homme était considéré comme une personne, les femmes ne pouvant donc pas prendre pleinement part à la vie politique ou aux affaires de lÉtat 9 9 Gouvernement du Canada, « Journée de laffaire personne », https://femmes-egalite-genres.canada.ca/fr/commemorations-celebrations/mois-histoire-femmes/journee-affaire-personne.html (octobre 2023). . Dans Le contrat racial, les sous-personnes sont les personnes de couleur, ou de manière plus large, les non-Blancs. Ce sont « des entités humanoïdes qui, en raison de leur phénotype/généalogique/culture racial(e), ne sont pas pleinement humaines et se voient accorder un régime différent et inférieur de droits et libertés » (p. 102). Mills utilise le concept de sous-personne pour expliquer comment le système a pu justifier la domination, lexpropriation et lexploitation dindividus.

Autres définitions

Suprématie blanche 

Idéologie fondée sur un système complexe de croyances sous-entendant la suprématie des valeurs culturelles et des normes des peuples dorigine européenne par rapport aux autres groupes humains 10 10 Ligue des droits et libertés, « Suprématie blanche ou domination blanche »,  https://liguedesdroits.ca/lexique/suprematie-blanche-ou-domination-blanche/#:~:text=Le%20racisme%20syst%C3%A9mique%E2%80%A6&text=Le%20terme%20%C2%AB%20supr%C3%A9matie%20blanche%20%C2%BB%20aide,aune%20de%20cet%20universel%20blanc (octobre 2023). . Pour Mills, la suprématie blanche est au racisme ce que le patriarcat est au sexisme : un « système politique qui, sans jamais être nommé, a fait du monde moderne ce quil est aujourdhui » (p. 31).

Autres définitions

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