Maria Campbell

Halfbreed

Halfbreed
Halfbreed

Publication

Publication : Sudbury, Ontario : Prise de parole, 2021
Halfbreed
ISBN: 9782897442484

Traduction : Charles Bender et Jean Marc Dalpé
Description : 340 pages
Type de document : Livre imprimé, epub, PDF, audio (MP3)
Niveau : collégial

Biographie

Maria Campbell, une aînée métisse aux ancêtres cris, français et écossais, est militante et travailleuse communautaire, autrice, dramaturge, scénariste et réalisatrice de films, ainsi que professeure à l’université de Saskatchewan.

Née le 26 avril 1940 en Saskatchewan, elle grandit sur une terre gouvernementale. Elle est l’aînée d’une famille très pauvre de huit enfants dont elle s’occupe après le décès de sa mère. Elle se marie à ses quinze ans et déménage à Vancouver où elle vit dans une pauvreté extrême, puis revient durant sa vingtaine en Saskatchewan.

Militante engagée, elle fonde en 1963 la première maison de transition pour femmes et un centre d’urgence pour femmes et enfants à Edmonton. Elle publie son autobiographie Halfbreeed en 1973. Sa pièce Flight (1986) est la première production théâtrale intégralement autochtone au Canada. Elle a reçu de nombreux prix et distinctions autochtones (chef honoraire des Première Nations Black Lake, Order of the Sash) et gouvernementales (Prix d’excellence autochtone nationale, Officier de l’ordre du Canada). 

Maria Campbell - Crédit Ted Whitecalf
Photo: Ted Whitecalf

Extrait

« Cheechum m’a expliqué que nous vivions d’une manière assez similaire avant l’arrivée des Blancs. Elle m’a dit que les vieilles femmes et les jeunes filles s’occupaient des tâches ménagères et du feu. Les vieilles étaient de bonnes chasseuses et trappeuses, parfois meilleures que les hommes. Elles montaient même dans les lignes de trappe pour aider les hommes dans leur travail. Les garçons ne faisaient pas grand-chose avant d’être plus vieux. J’étais très impressionnée par l’audace des femmes, même si Maman, avec son éducation de couventine, trouvait qu’elles manquaient de pudeur. Elles portaient de longues jupes aux couleurs vives et des blouses de satin rouges, bleues ou violettes. Leurs longs cheveux étaient huilés et tressés avec plein de rubans, de barrettes et de jolies épinglettes, et les bijoux qu’elles portaient au cou ou sur leurs bras tintaient quand elles marchaient. Je les trouvais magnifiques, et en voyant que plusieurs d’entre elles avaient les yeux bleus, j’ai eu le sentiment que j’avais enfin trouvé ma famille élargie. Les yeux bleus étaient assez rares chez nous et notre parenté aux yeux bruns ou noirs nous taquinait constamment à ce sujet. Cheechum m’a expliqué que les gens d’ici descendaient des premiers Écossais à se rendre dans notre coin du Nord avec la Compagnie de la Baie d’Hudson et que, même s’ils étaient reconnus par traité comme des Indiens, ils étaient plus Halfbreed que nous – sans doute des rejetons des Campbell, des Simpson et des McLaughlin. Enfant, je croyais que les Indiens qui avaient la malchance d’avoir les yeux bleus devaient avoir du sang damné d’Écossais dans les veines et je me disais, « Tiens, v’là un autre rejeton de Satan ». J’ai été terriblement déçue quand j’ai rencontré mon premier Écossais. Comme il avait les yeux bruns, qu’il était plutôt docile et de petite taille, il ne ressemblait en rien à la figure légendaire que je m’étais imaginée – un géant barbu aux cheveux rebelles et aux yeux d’un bleu glacial. » (Page 102)

Résumé de l’œuvre

Le récit commence dans les années 1860 avec l’histoire des luttes métisses violemment réprimées, puis la titrisation des terres dans les années 1920, pour expliquer comment les ancêtres de Maria sont devenus « le peuple des réserves routières » (p. 43) : forcés à la sédentarisation, leurs terres leur sont confisquées et ils sont réduits à habiter la portion de territoire qui borde les routes gouvernementales. Campbell suit l’histoire de ses ancêtres puis nous plonge dans son quotidien d’enfant métisse curieuse, énergique et entreprenante, habitant avec deux, puis quatre, puis sept petits frères et sœurs, ses parents, et son arrière-grand-mère Cheechum. Ils survivent grâce à la trappe et aux menus emplois de son père. À sept ans, Maria est envoyée un an au pensionnat, expérience douloureuse, puis revient et retrouve la joie des retrouvailles annuelles des familles de son peuple. Ces scènes de fêtes, moments heureux de réjouissances, sont aussi empreintes de violence quotidienne. Après le décès de sa mère, Maria quitte l’école pour s’occuper de ses frères et sœurs et épouse un Blanc pour tenter de sortir de la misère, mais la fratrie est finalement séparée par l’assistance sociale. Elle déménage avec son époux jusqu’à Vancouver, où elle le quitte et connaît l’alcoolisme, la drogue, la prostitution et l’isolement. Après des tentatives de suicide et plusieurs sevrages, elle trouve des forces d’entraide dans des groupes de paroles et se sauve avec sa fille de la misère extrême. Elle revient ensuite en Saskatchewan où elle milite pour son peuple et pour les femmes métisses et autochtones.

Situer l’œuvre

C’est une autobiographie où l’autrice raconte les trente-trois premières années de sa vie. Cette pratique littéraire relève du récit de soi axé sur l’exploration de son identité et de sa place dans le monde.

Le récit narre la vie de l’autrice, depuis sa petite enfance jusqu’à son jeune âge adulte : il aborde simultanément sa vie personnelle et des enjeux identitaires plus larges, faisant résonner l’intime et le collectif. Au travers d’anecdotes et de scènes de vie quotidienne, elle retrace les expériences qui l’ont menée à un engagement militant. Son récit met en scène plusieurs générations métisses. Celles-ci incarnant différentes époques des luttes métisses ainsi que des Premières Nations. Au fur et à mesure de son récit s’amplifie une dénonciation viscérale du racisme systémique, de la pauvreté autochtone et de l’oppression des femmes, en milieu rural comme en ville.

Cette œuvre fondatrice, publiée en 1973, est considérée comme un point de départ des publications des femmes autochtones au Canada ainsi qu’un texte exemplaire de la résistance contre un discours colonial dominant, car il aborde de nombreux enjeux sociohistoriques sans complaisance ni rancune. C’est une œuvre majeure de représentation de l’identité complexe du peuple métis, peuple qui ne sera reconnu dans la Constitution comme un des trois peuples autochtones du Canada qu’en 1982. Cette autobiographie rencontre un vif succès à sa parution, à la même époque que Je suis une maudite sauvagesse d’An Antane Kapesh, mais n’est traduite qu’en 2021 en français.

Thématiques – Enjeux

1. La dysphorie identitaire

Le récit autobiographique de Maria Campbell aborde la question de l’identité du peuple métis alors qu’il n’est pas encore reconnu comme un des trois peuples autochtones du Canada. Cette identité est, à l’époque du récit, mais encore au moment de son écriture, largement oubliée par les discours officiels et perçue comme un entre-deux entre l’identité coloniale blanche et l’identité autochtone. 

L’établissement le long des bandes routières incarne dans le territoire cette relégation aux marges des propriétés foncières des colons et des réserves autochtones. La situation d’extrême pauvreté et les stéréotypes racistes qui en découlent ont conduit de nombreux Métis à se percevoir eux-mêmes comme indignes et laids. Le sujet autobiographique raconte à plusieurs reprises avoir ressenti de la honte, du dégoût ou de la répulsion vis-à-vis d’elle-même ou des siens, ce qui lui cause en même temps une grande peine. Ce sentiment profondément déplaisant d’inconfort émotionnel, de perturbation pouvant se manifester par de la tristesse, de l’irritation ou de l’indifférence s’appelle la dysphorie. 

Ici, c’est sa propre identité qui est une source de dysphorie pour Maria car, selon les regards qui se posent sur elle, elle est en même temps heureuse et honteuse d’être qui elle est. Ce sentiment n’est jamais nommé comme tel dans le récit, mais il permet d’éclairer la complexité des émotions du sujet autobiographique à plusieurs reprises. Son arrière-grand-mère Cheechum est une source de conseils pour Maria, elle comprend cette dysphorie et accompagne la jeune femme dans la construction d’un sentiment de fierté de soi.

Questions

  • Dans quels lieux Maria, le personnage principal, est-elle la plus heureuse ? Quels sont les lieux où elle est malheureuse ? Qu’est-ce qui différencie ces espaces ?
  • Quels peuvent être les éléments déclencheurs de la dysphorie de Maria ? Arrive-t-elle à les identifier ?

Activité

Reconnaître une diversité d’émotions, appréhender leur contradiction :

Maria éprouve des émotions très diverses et parfois contradictoires à propos d’elle-même et de son peuple. Au fur et à mesure de leur lecture, les étudiant.e.s relèvent les émotions du personnage principal : ils.elles notent des citations puis cherchent à identifier une émotion principale et à distinguer des émotions secondaires. Certains passages du récit sont explicitement dysphoriques, du fait de l’écart entre les différents sentiments de Maria ou entre ce qu’elle ressent et ce qu’elle exprime, et cela est une source de souffrance pour elle. Les étudiant.e.s sont invité.es par l’enseignant à s’arrêter sur ces passages pour nommer les différentes émotions, identifier la source de chacun des sentiments, réfléchir à leur incompatibilité. Après cette première étape, ils.elles essaient d’imaginer une manière de dépasser cette douloureuse contradiction. Cela peut être un travail individuel ou en petits groupes de trois ou quatre.

2. La violence et la discrimination systémiques 

Tout au long du récit, le sujet autobiographique rapporte des violences et des discriminations récurrentes à son encontre et à l’encontre de sa famille et de sa communauté. Elles sont nombreuses et prennent des formes variées, de la violence verbale (moqueries, insultes) à la violence physique (coups, passages à tabac, viol), psychologique (dévalorisation constante, statut de citoyen de second rang prises de décision à la place d’autrui), financière (privation d’autonomie économique) ou sociale (exclusion, maintien dans une situation d’extrême pauvreté, imposition de « solutions » qui reconduisent une violence). Ces scènes se répètent au cours du récit et prennent leur source dans un racisme et un sexisme qui imprègnent l’ensemble de la société canadienne, qu’elle soit blanche, autochtone ou métisse et est perpétuée par les individus et par l’organisation de la société dans son ensemble. En faisant le récit de ces discriminations à la première personne, Maria Campbell met le lecteur à la place de celle qui vit la violence et la discrimination, lui fait faire l’expérience des mécanismes individuels et institutionnels de reproduction de ces violences. Cela permet de dénoncer leur omniprésence.

Questions

  • Quelles sont les différentes réactions que Maria adopte face aux discriminations qu’elle subit ? Comment ses réactions évoluent-elles au fur et à mesure de son existence?
  • Plusieurs scènes extrêmement violentes sont racontées avec retenue, voire euphémisme : quels sont les effets produits par une description minimale, l’ellipse de certains mots et la place minimale des émotions dans ces passages ?

Activité

Atelier de théâtre-forum :

Le théâtre-forum est un type de pratique où une même scène est jouée plusieurs fois et où les spectateurs sont invités à entrer dans la scène pour la transformer et résoudre ce qui était problématique dans la scène initiale. Par groupe de cinq ou six, les étudiant.e.s identifient une scène de discrimination dans le récit et la transposent en un dialogue relativement simple, d’une durée de cinq à huit minutes. Ils.elles l’interprètent ensuite devant leurs camarades à plusieurs reprises : une première représentation pour présenter la scène, puis, à partir de la deuxième représentation, certains camarades se proposent pour intégrer la scène et en modifier le déroulement. Tour à tour, ils.elles jouent un autre personnage (qui peut se trouver, mais pas nécessairement, dans le texte) qui fait changer le cours de la scène et essaient de résoudre la situation de discrimination. Après chaque représentation de la scène modifiée, l’ensemble de la classe discute pour savoir s’ils.elles considèrent que la situation problématique a été dénouée, voire résolue. Une même scène peut être jouée plusieurs fois, et plusieurs scènes peuvent être l’objet d’une représentation. Cette activité peut être refaite en étant orientée une fois sur les discriminations raciales, une autre sur les discriminations et violences sexistes, une autre sur les discriminations sociales, etc., ou tous les types de discriminations peuvent être abordés en même temps.

Esthétique de l’œuvre

Halfbreed est un récit de soi autobiographique : au-delà d’une connaissance de la vie du sujet autobiographique, il vise à le réinscrire dans le monde. Écrit a posteriori, il a une triple visée testimoniale, thérapeutique et politique.

1. Des voix en différentes langues

Maria Campbell s’attache à représenter la diversité culturelle du peuple métis, du fait de son métissage avec d’autres peuples et communautés de colons et de ses nombreux déplacements forcés. Cette diversité est notamment linguistique. Différentes langues sont mentionnées et insérées : le cri, le français, l’anglais et le mitchif, décrit comme « un mélange de cri et d’anglais » – et les variations dialectales – notamment en mitchif français. La coexistence de plusieurs formes d’un même dialecte dans le texte sont un témoignage parmi d’autres de la richesse culturelle du peuple métis, non uniforme.

2. Jeu des pronoms personnels

Dans une autobiographie, les je du personnage, de la narration et de l’autrice renvoient à la même personne. Les pronoms personnels de première personne du singulier et du pluriel – le je et le nous – sont utilisés conjointement, car le récit est individuel et collectif, mais l’usage évolue selon l’époque du récit. Dans la première partie, le nous est très présent et réfère à différents groupes – les aînés de la fratrie Campbell, la famille Campbell dans son ensemble, la communauté métisse qui se réunit plusieurs fois l’an. Ce nous disparaît progressivement après le décès de la mère et le je devient majoritaire, puis exclusif après le déménagement en Alberta, puis en Colombie-Britannique. Le retour du nous, à Calgary puis en Saskatchewan marque le retour de sujet autobiographique au sein de sa communauté, son désir de s’y inscrire, de le défendre et d’y occuper une place avec fierté.

3. Une éthique de la familiarité

Cette autobiographie immerge le lectorat dans la vie quotidienne métisse : cela crée un effet de familiarisation. Le récit se rapproche d’un monologue, car le ton est oral et porteur d’un point de vue subjectif. Cela se retrouve dans la métaphore de la couverture qu’utilise Cheechum pour remettre en question le rapport de sa petite-fille aux stéréotypes péjoratifs que la société lui renvoie : cette image montre que les représentations figées extérieures viennent au plus proche des personnes stigmatisées et souligne la difficulté de s’en défaire et de les mettre à distance. Cette métaphore se retrouve en plusieurs endroits du texte, affirmant la difficulté à remplacer le propos colonial dominant par un discours d’autodétermination. L’esthétique orale et le recours à des métaphores familiales ancrent le parcours de Maria dans un vécu. Le récit touche une visée éthique : révéler toutes les difficultés qui pèsent sur le geste de se défaire de la couverture ou des discours qui stigmatisent et entravent.

Ressources

Glossaire global

Dysphorie

Sentiment d’inconfort, de détresse et de haine de soi se manifestant par de la colère, de la tristesse profonde, une fatigue morale importante et un sentiment d’insatisfaction permanent. Cet état émotionnel et psychique durable peut être causé par un stress traumatique, une déconnexion entre son intériorité, son apparence et la façon dont on est perçu par les autres, un sentiment profond parfois non nommé de mal-être et/ou d’inutilité insupportable. On distingue les dysphories corporelles, sociales et mentales, soit un sentiment de malaise profond par rapport à son corps ou une partie de son corps, par rapport à la façon dont on est perçu par d’autres individus, par rapport à la contradiction entre ses pensées et son identité. Maria Campbell rapporte ici un vécu dysphorique lié à son origine ethnique dans un monde colonial et au regard blanc qui se pose sur elle. 1 1 Vitrinel Linguistique OQLF

Autres définitions

Halfbreed

Ce terme anglais désigne un animal ou une espèce végétale issu du croisement de deux espèces. Il était utilisé au 19e siècle en Amérique du Nord par les colons anglophones pour désigner les personnes métisses. Il est aujourd’hui considéré comme insultant et raciste, car il animalise les individus qui sont ainsi désignés. Certaines personnes métisses décident de se le réapproprier dans un sens positif, comme Maria Campbell quand elle l’utilise comme titre de son autobiographie. 2 2 The Free Dictionary ; Ludolph, R. (2019). Exposing the Eugenic Reader: Maria Campbell’s Halfbreed and Settler Self-Education. Studies in Canadian Literature / Études en littérature canadienne, 44(2), 101–120.

Autres définitions

Intersectionnalité

Perspective qui s’attache à prendre en compte et à révéler la pluralité et l’entrecroisement possible de plusieurs formes de discriminations et des rapports de domination et d’oppression. Ce concept a été développé par des afroféministes, notamment la juriste Kimberlé Williams Crenshaw, pour spécifier la réalité vécue par les femmes racisées, qui subissent à la fois des violences racistes et sexistes. Aujourd’hui, il est utilisé pour penser l’articulation de plusieurs types d’exclusion et de discrimination (racisme, sexisme, validisme, homophobie, transphobie, classisme, grossophobie, âgisme, etc.) et leur renforcement mutuel. Ce concept permet de mieux comprendre la complexité des inégalités sociales et la diversité des expériences vécues par les individus. 3 3 Ligue des droits et libertés ; Jaunait, Alexandre, Chauvin, Sébastien. « Intersectionnalité », Catherine Achin éd., Dictionnaire. Genre et science politique. Concepts, objets, problèmes. Presses de Sciences Po, 2013, pp. 286-297. ; Bachand, Rémi. « L’intersectionnalité : dominations, exploitations, résistances et émancipation. » Politique et Sociétés, volume 33, numéro 1, 2014, p. 3–14.

Autres définitions

Métis, Métisse

Avec une majuscule, ce nom désigne un peuple d’origines autochtone et européenne de l’Ouest du Canada. Ce peuple s’est constitué en force politique au cours du 19e siècle et a été reconnu comme un peuple autochtone par la Constitution du Canada de 1982. C’est dans ce sens-là qu’il est utilisé dans l’autobiographie de Maria Campbell Halfbreed. Cette définition est contestée, car il existe une diversité des métissages autochtones et européens en Amérique du Nord et tous les individus métis ne sont pas officiellement reconnus comme Métis. Ce statut est au cœur de luttes juridiques au Labrabor ou dans les provinces maritimes (Est du Canada) par exemple.  4 4 indigenousfoundations.arts.ubc.ca/metis ; “Exploring Identity: Who are the Métis and what are their rights?” ; L’Encyclopédie canadienne.

métis, métisse : 

Avec une minuscule, cet adjectif a deux sens :

  • il sert de qualificatif relatif aux Métis du Canada ;
  • il sert à qualifier tout élément d’ascendance mixte. L’usage de cet adjectif dans ce sens n’est pas limité au territoire canadien et peut être employé pour toute personne ou groupe issu de l’union de deux individus ou communautés ethniques d’origine différente. 5 5 Larousse ; L’Encyclopédie canadienne
Autres définitions

Crédits

L’Espace de la diversité reconnaît l’aide financière, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de Montréal, de la Société de développement des entreprises culturelles et de la Fondation Lucie et André Chagnon. 

  • Conseillère-experte en littérature : Lorrie Jean-Louis 
  • Consultante pédagogique : Marie Brodeur-Gélinas 
  • Coordination : Selma Guessous 
  • Recherche et rédaction : Madeleine Savart 
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  • Conception graphique et mise en page : Alejandra Núñez 

Espace de la diversité 

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